Cette société a toujours conservé le nom de son fondateur, Emile DELAHAYE, bien qu'il ait pris sa retraite en 1901. Sous la  direction de Charles Weiffenbach pendant 50 ans, la firme traverse des périodes de dépression et connait les plus grands succès.

      Delahaye se forge une réputation grâce aux courses et aux épreuves sur route. En 1902, la firme sort la 10B qui dispose d'un  volant,  d'une boite à 3 rapports et d'une transmission par chaîne.

      Au début de la Première Guerre Mondiale, la société lance d'autres innovations, comme le V6 et la suspension lubrifiée sous pression. L'après-  guerre est difficile. Au début des années 30, les ventes chutent mais la firme rebondit par la production de voitures légères et  puissantes. Les Delahaye gagnent à nouveau des courses et la compagnie reprend la production de véhicules de tourisme luxueux. 

      Après la Seconde Guerre Mondiale, Delahaye poursuit ses modèles de luxe. Mais cet âge d'or est de courte durée : la fiscalité  française impacte fortement sur les coûts des gros moteurs. Malgré une tentative de fabrication de camions et d'une jeep pour l'armée,  la société  ne peut survivre et se fait absorber par Hotchkiss en 1954.

Delahaye 175 de 1949